Numéro 28 janvier 2001 (suite)

Publié le par Association Auffargis Autrement

Fallait - il ne rien dire ?

Dans un compte-rendu de mandat, il ne faut pas laisser la place à l'ambiguïté. Tout ce qui y figure doit être exact. Dans le paragraphe "La vie associative et sportive" du compte rendu de mandat du maire sortant, il me semble nécessaire d'apporter quelques précisions, en tant que membre de ce club depuis sa création et ancienne responsable de l'école de tennis, sur les quelques lignes qui concernent cette association.

Le TCA a toujours eu des rapports difficiles avec la municipalité. L'obtention du permis de construire du club-house a demandé dix années. Pour sa construction, ainsi que pour la réfection des courts, les démarches ont été effectuées par le président du TCA: consulter les fournisseurs potentiels, négocier les prix, choisir les fournisseurs, fournir les coûts et conditions à la mairie - qui a parfois poursuivi les négociations - et enfin assurer le suivi et la réception des travaux.

 

Le paiement des diverses réalisations a été fait de la façon suivante :

    club-house : 78 000 F en 98 (chalet), 38 000F en 99 (soubassement), payés par le TCA à la mairie qui a réglé ensuite les fournisseurs.

    Réfection des courts : 155 000 F pour les courts 3 et 4 en 96, 98 000 F pour le 2 en 99, 20 000 F pour le 1 (peinture). La mairie a participé à hauteur de 82 000 F pour ces divers travaux. Le reste de la somme est remboursé par le TCA sous forme d'un emprunt. La mairie sert uniquement d'intermédiaire et non de banquier.

Dans le Tambour, paru en janvier 2000, le président du TCA évoquait ces différents travaux."Cette opération a été réalisée, comme toutes les opérations précédentes de construction ou de réfection des installations depuis la création de l'Association du TCA en 1985, par emprunt pris par la municipalité et remboursé par l'Association à l'aide des cotisations de ses adhérents. Ainsi depuis 1985, le TCA a versé 708 000 F pour les installations dédiées au tennis et s'est engagé sur des remboursements jusqu'en 2010"

Le TCA est un des rares clubs des Yvelines à avoir autant de charges d'entretien alors que les courts ne lui appartiennent pas. Il est la seule association sportive du village qui regroupe près de 10 % de la population.

Dans ce compte rendu de mandat, il est question également d'un renforcement de la clôture des tennis. Renseignements pris, il s'avère que ce travail n'a pas été fait. On peut constater facilement l'état des grillages. La mairie a dépensé 60 000 F pour rénover le terrain de basket il y a quelques années. Elle a investi 121 000 F l'an passé pour le déplacer, alors qu'il n'existe aucun club à Auffargis. Si des jeunes peuvent en profiter, c'est bien, même très bien. Notre argent doit servir à cela. Mais alors pourquoi faire toujours tant de difficultés au TCA géré par pratiquement les mêmes bénévoles depuis près de 15 ans ?

                                                                                                         Yvette  VIGARIE

   Réflexions sur l'espace.

Utilisation et harmonisation des locaux existants.

L'entrée en service de la maternelle en septembre 2001 va laisser des locaux disponibles. Le groupe scolaire de la Toucharderie, rappelons le, dispose déjà de plusieurs salles non utilisées.

La mairie désire s'agrandir. Le mini-club est à l'étroit. Les jeunes d'Auffargis souhaiteraient disposer de locaux pour se réunir. A partir de ce constat simple, une démarche évidente s'impose : il faut recenser tous les espaces disponibles et « créer une vie » au centre de ce village. Pourquoi ne pas envisager alors une politique globale de réaménagement de ces espaces non occupés avec tous les partenaires intéressés.

Le mini-club dispose actuellement d'une salle multiactivités et d'un petit bureau qui ferme à clé, dans lequel sont installés l'ordinateur et les dossiers administratifs. Malheureusement, cette pièce sert également de cabinet pour les visites médicales des enfants de l'école primaire. Elle doit donc être régulièrement débarrassée de son contenu. Il dispose en plus de la cantine qui sert de salle de restauration le mercredi et les vacances scolaires et également d'atelier et de salle de jeux.

Cette mise à disposition est loin d'être satisfaisante surtout lorsque des activités (peinture, travaux manuels notamment) durent plusieurs jours. Chaque soir, pour le déjeuner des écoliers du lendemain, les locaux doivent être remis en ordre et nettoyés. Dans ces conditions, il est impossible d'avoir des activités suivies. De plus, il manque depuis toujours un dortoir permettant aux plus jeunes de faire la sieste.

Un réaménagement du mini-club s'impose.

    Faut-il laisser le mini-club à l'école primaire en organisant un espace fonctionnel sur un même niveau ? Peut-être faudrait-il alors envisager un déplacement de la cantine à l'étage supérieur ?

    Faut-il déplacer le mini-club dans les locaux de l'ancienne école maternelle,

sachant qu'un espace cantine supplémentaire s'avérera nécessaire ? L'important est d'avoir la volonté de réfléchir et de trouver des solutions.

Où peut-on se retrouver, lorsqu'on est adolescent, à Auffargis ?

La fontaine, place de la mairie, la fontaine du Roy ou l'abribus, place des fêtes sont -ils les seuls lieux de rencontre que nous pouvons offrir à nos jeunes ?

Faire de la musique, de l'informatique, une partie de baby-foot ou de billard relève de l'impossible. Aucune salle ne leur est ouverte. Il est vrai que le problème de l'encadrement se pose, mais il n'est pas insoluble si une réelle volonté d'ouvrir le débat existe. D'autres communes y sont parvenues. Il faut étudier sérieusement la possibilité d'offrir, aux jeunes du village, un local adapté à leurs aspirations. Cessons de les considérer comme de futurs délinquants ou des irresponsables. Nous devons les laisser s'exprimer dans le respect des droits et devoirs de chacun.

N'oublions pas les moins jeunes, ni les bébés. Tout le monde doit avoir une place, sa place, dans le village. Sa petite taille ne permet certainement pas d'offrir toutes les structures, mais une réponse, peut-être dans le cas de l'intercommunalité, doit être donnée pour la qualité de vie de chaque citoyen.
                             
                                                                                   Edith DENOEUD

   

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